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Blé et maïs poursuivent leur repli

Ce 14 février 2024 au matin à l’ouverture d’Euronext, les cours des céréales étaient à nouveau en perte de vitesse.

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« Le manque de nouvelle activité significative sur le marché international continue de peser sur les cours du blé. Cela exacerbe en effet la concurrence que se livrent les blés de la mer Noire et les blés européens pour écouler leurs stocks pléthoriques avant la fin de campagne. Dans ce marasme, l’échéance de mars 2024 d’Euronext dénote et progresse seule, supportée par des sorties délicates de positions shorts à un peu moins d’un mois de son expiration prévue au 11 mars prochain et surtout compte tenu de la clôture des options ce jeudi 15 février 2024 », indique Argus Media-Agritel dans sa note quotidienne.

Ainsi sur Euronext, le mardi 13 février la tonne de blé a clôturé à 209 euros sur l’échéance de mars (+0,50 euro par rapport à la clôture précédente) et à 205 euros sur celle de mai (–1 euro). La tonne de maïs a terminé la séance à 177,50 euros (–0,25 euro) sur l’échéance de mars et à 178 euros (–0,75 euro) sur juin.

Soutien du dollar

« Les données d’inflation soutiennent le dollar qui se renforce face aux autres devises. Le dollar prend 0,61 % face à un panier de devises de référence, L’euro chute de 0,53 %, à 1,0714 dollar », souligne ce matin Sitagri.

« Les grains européens ont toutefois bénéficié hier d’un soutien offert par la détente de l’euro/dollar. La parité est en effet de retour au plus bas depuis trois mois à 1,0700 après la publication de chiffres de l’inflation supérieurs aux attentes aux États-Unis. Ce qui devrait de nouveau retarder la baisse des taux de la Fed et soutient par conséquent le dollar US », complète Argus Media-Agritel.

À l’international

Le cabinet ajoute : « Fait rare, l’activité est plus animée en maïs qu’en blé sur la Méditerranée avec l’achat hier de 120 000 t de maïs ukrainien par le Gasc en Égypte et la fin ce jour d’un tender de 160 000 t de maïs tenu par l'Onab en Algérie. »

« Tout comme en France, la pression baissière exercée par les prix de la zone mer Noire se ressent sur le marché de Chicago avec un blé qui reste orienté à la baisse », ajoute encore Argus Media-Agritel.

Le mercredi 14 février, peu avant 11h00, la tonne de blé s’échangeait à 207,50 euros sur l’échéance de mars (–1,50 euro) et à 203,50 euros sur celle de mai (–1,50 euro). La tonne de maïs perdait, quant à elle, 0,75 euro sur l’échéance de mars à 176,75 euros, et à 177,25 euros (–0,75 euro) sur celle de juin.

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